Un essayiste à succès qui passe à la télé, c’est toujours bon à prendre
pour une Institution comme celle-là.Que Finkielkraut soit un fin lecteur
de Kundera, Camus et Madame de La Fayette ne gâte rien. Et puis un
homme qui sait si bien chanter l’air du «c’était mieux avant», en
cognant sur les aléas de la modernité, devrait avoir de quoi plaire sous
la Coupole, où l’on fait volontiers mine de traverser les siècles comme
si l’Histoire pouvait s’arrêter à son seuil.Enfin, même si l’on repère
parmi eux le nom de Gérard de Cortanze, prix Renaudot en 2002 pour
«Assam», les cinq challengers de Finkielkraut n’ont pas de quoi
l’effrayer. La probabilité n’est donc pas nulle, pour que l’auteur de
«la Défaite de la pensée», admirateur déclaré de Marc Bloch et Simone
Weil, fasse un jour l’éloge de celui de «l’Oeuf», cet exilé belge qui
fut condamné à la Libération, dans son pays et par contumace, à quinze
ans de travaux forcés. L’exercice promet d’être assez acrobatique. Mais
pour les acrobaties, on fait confiance à Alain Finkielkraut, qui n'est
tout de même pas le premier orateur venu. Polo Lacoste pas cher
En ces temps d’actualité chargée, il est bien difficile d'obtenir un
commentaire d'un représentant politique à propos d'"House of cards". Ce
jeudi 13 mars débarque pourtant en France la très attendue deuxième
saison de la série culte de Netflix sur les coulisses du pouvoir
américain. Avec, dans le rôle principal, Kevin Spacey, alias Frank
Underwood, un politicien dont le cynisme n’a d’égal que celui du
"Prince" de Machiavel.Etonnamment, le premier à nous répondre sur le
sujet est un certain Nicolas Sarkozy dont l’entourage rappelle d'abord
sa volonté de réserve mais précise tout de même : "C’est un fan de
séries et celle-là, il l’aime beaucoup". Echec, en revanche, du côté de
Claude Bartolone, Nadine Morano, Ségolène Royal, Martine Aubry ou Daniel
Cohn-Bendit qui confient tous : "Désolé, je n’ai jamais regardé la
série".Même déception chez la candidate socialiste à la mairie de Paris,
Anne Hidalgo. Son équipe de campagne "a confondu ‘House of cards’ avec
‘Homeland’", une de ses séries cultes. Polo Lacoste
Connu pour monter au créneau sur tous les dossiers relatifs à la
moralisation de la vie politique, le député Charles de Courson confesse,
lui, ne pas regarder la télévision. Mais lâche, à propos de ce qu’on
lui raconte du scénario de la série, que "c’est une vision modernisée de
‘Noblesse oblige’ : un type qui élimine tous les héritiers potentiels
d’un duc pour devenir lui-même héritier".Bien que fan de séries comme
Sarkozy, François Fillon se sent pour sa part obligé de décliner notre
demande d’interview. "Etant donné l’actualité et son engagement dans la
campagne municipale, cela nous semble trop décalé", justifie son staff.
Idem pour Manuel Valls, dont le service de presse explique qu’"en vue de
l’agenda très chargé de Monsieur le ministre, nous ne pouvons répondre
favorablement à votre demande". On ne saura donc pas si le ministre de
l’Intérieur s’est pris à rêver de mettre un peu d’ordre dans les
couloirs du Capitole et de la Maison Blanche…Seul le directeur de
cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, finit par se risquer à
une analyse, avertie, d’"House of cards" : "J’ai vu les deux ou trois
premiers épisodes de la saison un et j’ai décroché parce qu’au bout du
deuxième épisode, on connaît déjà la fin. Alors que je suis un grand
amateur de séries, là, je trouve qu’il n’y a pas vraiment de suspense. Polo Lacoste homme pas cher
A l’inverse d’une série comme ‘Boss’. En matière de séries politiques,
‘The West Wing’ vaut pas mal de cours de Sciences Po. Et totalement à
l’opposé, on a 'Borgen', qui n’en est pas moins violent. Car les
ministres ont beau arriver à vélo, le gouvernement peut sans cesse être
renversé par un jeu de négociations entre partis." Et notre homme de
conclure, amusé : "‘House of cards’ est peut-être caricatural, mais
quand on voit ce qu’il se passe en politique depuis une dizaine de
jours, je ne sais même pas si on oserait mettre ça dans un scénario !"On
connaissait la fronde de David, moins son fusil d'assaut. Une publicité
outrage l'Italie. Sur un photomontage jugé blasphématoire, la statue de
David, le monument de Michel-Ange, en marbre de Carrare, exhibe un
monumental AR-50A1.
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