2013年8月23日星期五

24Le premierà troubler ce silence carrera lunettes

Le premierà troubler ce silence. Sur cette sorte de banquise polaire qui, detoute éternité, n’avait pas formé un seul brin d’herbe, j’étais,comme une semence apportée par les vents, le premiertémoignage de la vie. Une étoile luisait déjà et je la contemplai. Je songeai que cettesurface blanche était restée offerte aux astres seuls depuis descentaines de milliers d’années. Nappe tendue immaculée sous leciel pur. Et je reçus un coup au cœur, ainsi qu’au seuil d’unegrande découverte, quand je découvris sur cette nappe, à quinzeou vingt mètres de moi, un caillou noir. Je reposais sur trois cents mètres d’épaisseur de coquillages. carrera lunettes de soleil
L’assise énorme, tout entière, s’opposait, comme une preuvepéremptoire, à la présence de toute pierre. Des silex dormaientpeutêtre dans les profondeurs souterraines, issus des lentesdigestions du globe, mais quel miracle eût fait remonter l’und’entre eux jusqu’à cette surface trop neuve ? Le cœur battant, jeramassai donc ma trouvaille : un caillou dur, noir, de la taille dupoing, lourd comme du métal, et coulé en forme de larme. Une nappe tendue sous un pommier ne peut recevoir que despommes, une nappe tendue sous les étoiles ne peut recevoir quedes poussières d’astres ; jamais aucun aérolithe n’avait montréavec une telle évidence son origine. Et, tout naturellement, en levant la tête, je pensai que, duhaut de ce pommier céleste, devaient avoir chu d’autres fruits. Jeles retrouverais au point même de leur chute, puisque, depuis descentaines de milliers d’années, rien n’avait pu les déranger.Puisqu’ils ne se confondraient point avec d’autres matériaux. Et,aussitôt, je m’en fus en exploration pour vérifier mon hypothèse. carrera lunettes Elle se vérifia. Je collectionnai mes trouvailles à la cadenced’une pierre environ par hectare. Toujours cet aspect de lavepétrie. Toujours cette dureté de diamant noir. Et j’assistai ainsi,dans un raccourci saisissant, du haut de mon pluviomètre àétoiles, à cette lente averse de feu. Mais le plus merveilleux était qu’il y eût là, debout sur le dosrond de la planète, entre ce linge aimanté et ces étoiles, uneconscience d’homme dans laquelle cette pluie pût se réfléchircomme dans un miroir. Sur une assise de minéraux un songe estun miracle. lunettes carrera pas cher
Et je me souviens d’un songe… Échoué ainsi une autre fois dans une région de sable épais,j’attendais l’aube. Les collines d’or offraient à la lune leur versantlumineux, et des versants d’ombre montaient jusqu’aux lignes departage de la lumière. Sur ce chantier désert d’ombre et de lune,régnait une paix de travail suspendu, et aussi un silence de piège,au cœur duquel je m’endormis. Quand je me réveillai, je ne vis rien que le bassin du cielnocturne, car j’étais allongé sur une crête, les bras en croix et faceà ce vivier d’étoiles. N’ayant pas compris encore quelles étaientces profondeurs, je fus pris de vertige, faute d’une racine à quoime retenir, faute d’un toit, d’une branche d’arbre entre cesprofondeurs et moi, déjà délié, livré à la chute comme unplongeur. Mais je ne tombai point. De la nuque aux talons, je medécouvrais noué à la terre.
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