2013年8月26日星期一

43Et Bark n’abdiquaitpas, alors que Lunettes Carrera Femme

Et Bark n’abdiquaitpas, alors que tant d’autres captifs eussent laissé si bien mouriren eux un pauvre conducteur de bêtes, qui besognait toute l’annéepour gagner son pain ! Bark ne s’installait pas dans la servitude comme on s’installe,las d’attendre, dans un médiocre bonheur. Il ne voulait pas faireses joies d’esclave des bontés du maître d’esclaves. Il conservaitau Mohammed absent cette maison que ce Mohammed avait habitée dans sa poitrine. Cette maison triste d’être vide, mais quenul autre n’habiterait. Bark ressemblait à ce gardien blanchi qui,dans les herbes des allées et l’ennui du silence, meurt de fidélité. Il ne disait pas : Je suis Mohammed ben Lhaoussin ,mais : Je m’appelais Mohammed , rêvant au jour où cepersonnage oublié ressusciterait, chassant par sa seulerésurrection l’apparence de l’esclave. Parfois, dans le silence de lanuit, tous ses souvenirs lui étaient rendus, avec la plénitude d’unchant d’enfance. Lunettes Carrera Homme
Au milieu de la nuit, nous racontait notreinterprète maure, au milieu de la nuit, il a parlé de Marrakech, etil a pleuré. Nul n’échappe dans la solitude à ces retours. L’autrese réveillait en lui, sans prévenir, s’étirait dans ses propresmembres, cherchait la femme contre son flanc, dans ce désert oùnulle femme jamais n’approcha. Bark écoutait chanter l’eau desfontaines, là où nulle fontaine ne coula jamais. Et Bark, les yeuxfermés, croyait habiter une maison blanche, assise chaque nuitsous la même étoile, là où les hommes habitent des maisons debure et poursuivent le vent. Chargé de ses vieilles tendressesmystérieusement vivifiées, comme si leur pôle eût été proche,Bark venait à moi. Il voulait me dire qu’il était prêt, que toutes sestendresses étaient prêtes, et qu’il n’avait plus, pour les distribuer,qu’à rentrer chez lui. Lunettes Carrera Femme Et il suffirait d’un signe de moi. Et Barksouriait, m’indiquait le truc, je n’y avais sans doute pas songéencore : C’est demain le courrier… Tu me caches dans l’avion pourAgadir… Pauvre vieux Bark ! Car nous vivions en dissidence, comment l'eussionsnousaidé à fuir ? Les Maures, le lendemain, auraient vengé par Dieusait quel massacre le vol et l’injure. J’avais bien tenté de l’acheter,aidé par les mécaniciens de l’escale, Laubergue, Marchal, Abgrall, mais les Maures ne rencontrent pas tous les jours des Européensen quête d'un esclave. Ils en abusent. C’est vingt mille francs. Tu te fous de nous ? Regardemoi ces bras forts qu’il a… Et des mois passèrent ainsi. Enfin les prétentions des Maures baissèrent, et, aidé par desamis de France auxquels j’avais écrit, je me vis en mesured’acheter le vieux Bark. carrera lunette
Ce furent de beaux pourparlers. Ils durèrent huit jours. Nousles passions, assis en rond, sur le sable, quinze Maures et moi. Unami du propriétaire et qui était aussi le mien, Zin Ould Rhattari,un brigand, m’aidait en secret : Vendsle, tu le perdras quand même, lui disaitil sur mesconseils. Il est malade. Le mal ne se voit pas d’abord, mais il estdedans. Un jour vient, tout à coup, où l’on gonfle.
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