Nous marchons au versant de collines courbes. Le sol estcomposé de
sable entièrement recouvert d’une seule couche decailloux brillants et
noirs. On dirait des écailles de métal, et tousles dômes qui nous
entourent brillent comme des armures. Noussommes tombés dans un monde
minéral. Nous sommes enfermésdans un paysage de fer. La première crête
franchie, plus loin s’annonce une autrecrête semblable, brillante et
noire. Nous marchons en raclant laterre de nos pieds, pour inscrire un
fil conducteur, afin de revenirplus tard. Lunettes Carrera Homme
Nous avançons face au soleil. C’est contre toute logiqueque j’ai décidé
de faire du plein est, car tout m’incite à croire quej’ai franchi le
Nil : la météo, mon temps de vol. Mais j’ai fait unecourte tentative
vers l’ouest et j’ai éprouvé un malaise que je neme suis point
expliqué, j’ai alors remis l’ouest à demain. Et j’aiprovisoirement
sacrifié le nord qui cependant mène à la mer.Trois jours plus tard,
quand nous déciderons, dans un demidélire, d’abandonner définitivement
notre appareil et de marcherdroit devant nous jusqu’à la chute, c’est
encore vers l’est que nouspartirons. Plus exactement vers l’estnordest.
Et ceci encorecontre toute raison, de même que contre tout espoir. Lunettes Carrera Femme
Et nousdécouvrirons, une fois sauvés, qu’aucune autre direction ne
nouseût permis de revenir, car vers le nord, trop épuisés,
nousn’eussions pas non plus atteint la mer. Aussi absurde que cela
meparaisse, il me semble aujourd’hui que, faute d’aucune indicationqui
pût peser sur notre choix, j’ai choisi cette direction pour laseule
raison qu’elle avait sauvé mon ami Guillaumet dans lesAndes, où je l’ai
tant cherché. Elle était devenue, pour moi,confusément, la direction de
la vie. Après cinq heures de marche le paysage change. Une rivièrede
sable semble couler dans une vallée et nous empruntons cefond de vallée.
Nous marchons à grands pas, il nous faut aller le plus loin possible
et revenir avant la nuit, si nous n’avons riendécouvert. Et tout à coup
je stoppe : Prévot. carrera lunette
Quoi ? Les traces… Depuis combien de temps avonsnous oublié de
laisserderrière nous un sillage ? Si nous ne le retrouvons pas, c'est
lamort. Nous faisons demitour, mais en obliquant sur la droite.Lorsque
nous serons assez loin, nous vireronsperpendiculairement à notre
direction première, et nousrecouperons nos traces, là où nous les
marquions encore. Ayant renoué ce fil nous repartons. La chaleur monte,
et, avecelle, naissent les mirages. Mais ce ne sont encore que des
miragesélémentaires. De grands lacs se forment, et s’évanouissent
quandnous avançons.
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